Dimanche 20 juillet : Le ciel est gris … Tanpis,

Dimanche 20 juillet :

Le ciel est gris …

Tanpis, on voulut quand même se lancer à la découverte de la côte très touristique du Sénégal (Saly). On emprunta donc un taxi pourri 5 places : on était 7 donc c’était acrobatique !! Mais ça n’a pas dû plaire à un gendarme qui a voulu nous arrêter. Un peu buté pour ne pas dire complètement, le chauffeur traça son chemin comme si de rien n’était alors qu’on se faisait courser par le gendarme en question. Bon rien de très préoccupant, ces types là sont très mal payés, donc un petit bakchich et tout rentra dans l’ordre très vite.

Arrivés sur la plage, on se rendit vite compte que le site n’offrait absolument rien : des paillotes spéciales touristes toutes faites sur le même modèle et accolées  les unes aux autres qui surplombaient la plage sur laquelle se faisaient dorer la pilule quelques blanches poulettes. Un plus loin, des terrasses, des hôtels, et un petit port de plaisance naissaient de nul part. Quelques frimeurs en scooter de mer déambulaient devant nous pendant que des employés sénégalais s’employaient à remonter les jets ski en haut de la plage. En bref, si vous cherchez du Sénégal aseptisé où vous ne serez pas confronté aux dures réalités du pays, allez à Saly ! 

Tout à coup, le ciel s’est noirci, et très brusquement la tempête a éclaté. En deux temps trois mouvements, les cocotiers s’inclinèrent, chahutés par les violentes bourrasques symptomatiques de l’hivernage et la mère se déchaînait. L’après-midi plage fut donc très vite écourtée et notre séjour sur la Petite côte aussi puisqu’on décidait de remettre le cap sur Dakar en milieu d’après-midi.