Mardi 15/07 au jeudi 17/07 : Réveil matin à 7h30

Mardi 15/07 au jeudi 17/07 :

Réveil matin à 7h30 afin de se préparer pour mon premier jour de stage. Rendez-vous à 8h15 devant la porte du bureau des étudiants au SCAC (Service de coopération et d’Action Culturelle) à l’ambassade, avec Nathalie.

La journée commença par une petite visite dans le bureau de mon maître de stage, rencontré la veille à la réception de l’ambassadeur. J’eus le droit à de nombreuses explications sur le Sénégal et sur Dakar mais comme le temps passait et que la file des étudiants devant la porte ne cessait de croître, nous dûmes nous en tenir là.

[Mettons les choses au clair :

• mon travail consiste (la première semaine, c’est davantage de la formation, de l’observation) à gérer ou constituer des dossiers d’étudiants-boursiers du gouvernement français, de l’Afrique de l’Ouest. En bref, une quantité faramineuse de paperasse. Le côté socialo-relationnel est également très présent puisqu’il s’agit de recevoir les étudiants, de les écouter, de les accompagner dans leurs démarches etc. Cela étant, il est de préciser que certains de ces étudiants-boursiers appartiennent à l’élite africaine – et pas seulement intellectuelle. En effet, certains sont enfants de diplomate (entre autre) et bénéficient au même titre que les autres de billets d’avion gratuits pour rentrer chez eux, du remboursement des frais de santé, d’indemnités logement etc. Sans vouloir prendre ces cas pour une généralité, la majorité des étudiants ayant décroché leur bac et ayant la possibilité d’entreprendre des études supérieurs sont souvent issus de familles à l’abri du besoin, pouvant se permettre de ne pas retirer leurs enfants du circuit scolaire pour les faire travailler. Ou alors, ce sont des personnes tout simplement brillantes. Le fait que ces étudiants (dont la moyenne d’âge est relativement élevée) fréquentent des instituts privés ou suivent des formations d’excellence corroborent d’autant plus cela, selon moi.

• question horaires : 8h15 – 13h   14h – 17h (sans oublier les pauses café bien sûr !) et le vendredi, quartier libre l’après-midi.

Ce qui est sympa, c’est que pour le déjeuner, avec d’autres stagiaires, nous allons manger au petit restaurant de l’Alliance françaiseà deux pas de l’ambassade pour un prix dérisoire. J’ai donc testé le poisson Yassa (sole) et la lotte. Miam !! Pour les mordus de poisson comme moi, Dakar, c’est le pied ! La pêche représente une des sources principales de richesses ici, avec les transferts de fonds des émigrés. Malheureusement les fonds marins tellement convoités ont de moins en moins à offrir aux pêcheurs locaux qui se retrouvent devancés par les Chinois (Chinese people are everywhere !). Bref, bref, de très chouettes repas à pas chers, que veut-on de mieux pour la gourmande en puissance que je suis !

Les après-midi passent à une vitesse fulgurante et me laissent à peine le temps de flâner un peu dans Dakar qu’il est déjà nuit. Je retourne alors dans ma case, lire les classiques de la littérature sénégalaise que m’a prêtés mon maître de stage.]